Centre de liaison du Grand Ayatollah Sayyid Ali Al Sistani (L.M.H.L) à Londres, Europe, Amérique du Nord et du Sud.

Les Fatwas Simplifiées

Introduction

Au nom de Dieu, Le Clément et Le Miséricordieux

Aujourd'hui, j'ai quinze ans. Je n'ai pas réalisé en me levant le matin que ce jour va être plein d'émerveillement, de surprise, d'attente, de forfanterie et d'éblouissement, qu'il va être chargé de plaisir, de passion, d'amour et de la délectation de la découverte. Un jour charnière entre une étape révolue et une autre distincte qui s'ouvre devant moi.

Je me suis levé tôt comme d'habitude. Dès que j'ai terminé mes devoirs quotidiens habituels - ceux qui séparent le réveil de l'heure de m'asseoir à la table du petit déjeuner -, j'ai remarqué sur le visage de mon père quelque chose d'inhabituel, quelque chose qui m'a poussé à croire qu'une question me concernant l'a préoccupé toute la nuit et continue à accaparer son intention.

Les yeux grands ouverts plus que d'habitude comme s'ils contemplaient un vide, les lèvres serrées légèrement comme si elles luttaient contre une parole qui souhaite sortir et les doigts qui claquent avec un certain rythme sur la table du petit déjeuner annoncent que le cœur de mon père bouillonnait d'une question importante et qu'il était sur le point de déborder.

Aussi, dès que je me suis assis en face de lui, il s'est empressé de me dire avec un regard plein d'une joie sereine et dissimulée :

- Aujourd'hui mon fils, tu fais tes adieux à une étape de ta vie et tu affrontes une nouvelle ... Aujourd'hui, tu es devenu aux yeux de législateur musulman un homme ayant toute la capacité de devenir responsable (al-mukallaf)... Aujourd'hui, Dieu te fait une faveur en te parlant de la responsabilité (al-taklıf) et te fait une grâce par Ses injonctions et Ses interdictions.

Mon père poursuivit :

- Jusqu'à hier, tu étais aux yeux du législateur musulman, un enfant qui n'a pas encore atteint l'âge des hommes. Aussi, il t'a laissé faire ce que bon te semble... Mais, le tout a changé aujourd'hui... Tu es devenu un homme parmi les hommes. Il admet ton âge viril et ta capacité entière à entendre. Au moment où la maturité t'a amené jusqu'à cette étape, Dieu te fait grâce en te parlant de Ses injonctions et de Ses interdictions.

■ Pardon! Je ne comprends pas ce que tu veux dire par Dieu me fait grâce en me faisant Ses injonctions? L'injonction est-elle une grâce? Comment peut-elle l'être ?

- Laisse-moi t'éclairer la question par un exemple afin que tu saches que Son injonction est une grâce de Sa part... Actuellement, tu es un élève à l'école. Tu as des collègues qui comptent parmi eux l'intelligent, l'assidu, le sérieux, l'engagé, le conscient etc... Vous êtes tous debout prêts pour une question qui va vous surprendre. Vous êtes debout lorsque le directeur vous passe en revue et lorsque ses yeux croisent les tiens, il s'arrête pour te regarder avec satisfaction dans un premier temps avant de t'annoncer, en souriant, la nouvelle de ton passage à un niveau dont tu n'as pas cessé de rêver. Il te reconnaît, à cet instant, ta capacité entière à affronter la nouvelle étape en s'adressant à toi et en te distinguant du reste de tes collègues et en t'ordonnant ce qui va avec la reconnaissance de ta capacité.

Ne ressens-tu pas à cet instant une fierté particulière, un amour pour ce qu'il t'a ordonné et une confiance en toi puisqu'il s'est adressé à toi et non à un autre collègue. Tout ceci se poursuit par un effort acharné de faire ce qu'il t’a ordonné.

Tu fais tout ça alors qu'il ne s'agit que du directeur de ton école. Que serait ton sentiment s'il s'agissait du directeur général!? Mais que serait-il s'il s'agissait de l'inspecteur général!?

Que serait ton sentiment s'il s'agissait...

Mon père continua à accroître le rang de l'interlocuteur. Et chaque fois qu'il passait d'un rang à un autre plus haut, je discernais ce qui était invisible pour moi auparavant... comme si je me levais d'un sommeil profond.

Une sorte de foudroiement m'envahit au moment où mon père est arrivé à l'injonction de Dieu (qu'Il soit exalté), à Sa parole envers moi et à la responsabilité dont Il m'a chargé.

■ Dieu s'adresse à moi... donne Ses ordres à moi... moi.

- Oui mon fils... Dieu s'adresse à toi... Toi le fils de quinze ans... Il te responsabilise...Toi le fils de quinze ans... Il t'ordonne... Il t'interdit...

■ Est-ce que je mérite toute cette générosité?... Le Créateur de toute la création me fait l'honneur en me responsabilisant... Le Tout-Puissant des cieux et de la terre me fait grâce en me donnant Ses ordres et Ses interdits... Que ce jour est agréable! ... Que cette année est belle!... Que le fait de devenir un homme est magnifique!

- Mon fils, tu dois obéir à ce que t'ordonne Ton Créateur qui te fait honneur de cela.

■ J'essaierai avec la passion d'un épris à mettre en pratique Ses charges, Ses règles aimées, mais...

- Mais quoi...?

■ Mais que sont les charges dont Il m'a chargées? Et que sont les règles qu'Il m'a adressées?

- Les règles légales sont de cinq sortes : des obligations, des interdictions, des œuvres recommandées, des œuvres détestables et des œuvres permises (licites).

■ C'est quoi les obligations, les interdictions, les œuvres recommandées, les œuvres détestables et les œuvres permises (licites)?

- Tout ce que tu dois faire fait partie des obligations tels que la prière, le jeûne, le pèlerinage, l'aumône légale (al-zakât), le quint (al-khums), l'injonction du convenable et l'interdiction du blâmable etc...

- Et tout ce que tu dois éviter fait partie des interdictions tels que la consommation du vin, la fornication, le vol, la prodigalité, le mensonge, etc...

Et tout ce qui est apprécié de faire sans obligation et qui amène la récompense s'il est fait dans le but de se rapprocher de Dieu fait partie des œuvres recommandées. On peut en énumérer l'aumône pour le nécessiteux, la propreté, la bonne conduite, répondre à la demande d'un croyant dans le besoin, la prière collective, l'utilisation du parfum, etc...

Et tout ce qui est bien d'éviter et de ne pas commettre sans nécessité et qui amène la récompense divine dans la mesure où ceci est fait dans le but de se rapprocher de Dieu fait partie des œuvres abhorrées. C'est le cas du retardement du mariage de l'homme ou de la femme, la cherté de la dot, le refus d'un prêt à un croyant nécessiteux lorsqu'on on la capacité de répondre à sa demande, etc...

Quant à ce que tu peux faire ou ne pas faire librement, il rentre dans le cadre des œuvres permises. On peut citer le boire et le manger, le sommeil, le fait de s'asseoir, le voyage, le tourisme, etc...

■ Comment pourrais-je distinguer les obligations des œuvres permises? Et les interdictions des œuvres détestables? Comment pourrais-je savoir que ceci est obligatoire et que je dois l'accomplir et l'observer et cela est illicite et que je dois l'éviter et m'en écarter? Comment pourrais-je...

Mon père interrompit mes interrogations en souriant et en me lançant un regard de clémence et de tendresse. J'ai senti qu'il voulait me dire quelque chose mais il renonça et plongea dans une longue réflexion.

Un silence profond et aussi épais que le vide, s'installa. J'ai essayé, sans succès, d'imaginer ce qui trottait dans la tête de mon père. Toutefois, j'ai constaté une sorte de nuage noire parcourir son front avant de couvrir progressivement son visage jusqu'à ses lèvres qui, subitement, laissèrent échapper une voix faible pleine de délicatesse et d'affection.

- Tu peux faire la distinction entre les obligations et les interdictions et entre les œuvres recommandées et les œuvres abhorrées en consultant les livres de la science (la jurisprudence musulmane). Tu constateras que quelques-unes unes ont des piliers, des parties et des conditions, d'autres ont des mouvements particuliers à respecter obligatoirement, d'autres ont des particularités qu'on ne peut négliger et d'autres... et d'autres...

Consulte les livres de jurisprudence musulmane et tu y trouveras la réponse escomptée... Tu découvriras, par la suite, que cette science est vaste, abondante. Elle occupe des centaines de volumes. Les ‘ulamas y ont traité les diverses questions avec minutie et profondeur. Rares sont les sciences qui ont suscité autant d'intérêt.

■ Dois-je consulter tous ses livres pour savoir ce que je dois faire?

- Non. Il te suffit de consulter les plus concis et les plus faciles d'entre eux. Tu constateras par la suite que ces livres se divisent en deux grands groupes : un relatif aux pratiques adoratives (al-‘ibâdât) et un autre relatif aux échanges (al-mu‘âmalât).

- Patiente quelque peu. Consulte les livres de la jurisprudence musulmane et tu sauras, progressivement, ce que tu tiens à savoir maintenant.

* * * * *

Je suis parti en courant à la bibliothèque dans l'espoir de trouver ces livres de jurisprudence musulmane... J'étais emporté par mon désir ardent et mon objectif. Une joie immense m'envahit lorsque mes yeux virent les livres souhaités. Une joie qui m'a complètement secoué. C'est du moins ce que j'ai ressenti.

■ Voici donc les livres de jurisprudence musulmane. J'ai enfin atteint mon objectif... Je vais les lire. Je vais y trouver les réponses péremptoires à mes interrogations et me reposer par la suite.

J'ai regagné la maison rapidement à tel point que je me suis essoufflé. J'étais content de ce que j'avais réalisé. J'ai ouvert la porte promptement avant de me jeter sur le premier livre. Un sentiment d'étrangeté m'envahit d'abord dès le début de la lecture qui se transforma, rapidement, en étonnement dissimulé puis en une sorte de douleur brûlante et atroce.

Je me suis retrouvé en train de lire des pages et des pages sans vraiment comprendre ce que je lisais. Voyons! Comment pourrais-je dissiper cette perplexité particulière et inhabituelle qui me tourmente.

Je me suis entêté et j'ai décidé de poursuivre la lecture, de tenter de comprendre, de relire les textes, ... dans l'espoir d'en tirer profit.

Le temps passa lentement. Ma poitrine y était sous une pression forte et incessante. Le fait de lire et relire le même texte de nombreuses fois ne m'a pas été de grand secours car je n'ai rien compris.

Des nuages du désespoir commencèrent à se former autour de moi doucement. Ils ont fini par prendre la forme d'un épais nuage de tristesse enrobant mes yeux.

Malgré mes lectures répétées, je dois reconnaître que je n'ai rien compris de conséquent.

Je me suis retrouvé devant des termes et des expressions que je n'ai jamais entendus auparavant. Je n'ai pas compris le sens de plusieurs mots tels que le quorum (al-nis.âb), la preuve évidente (al-bayyina), la charge (al-mu’na), le dédommagement (al-’arsh), la distance mensongère (al-masâfa al-mulaffaqa) le cycle annuel ou l'année (al-hawl) le dirham al-baghlı, le fugitif ou l'esclave fuyard (al-’âbiq) et le non musulman légalement protégé (al-dimmı).

D'autres termes et formules attirèrent mon attention. Il semble qu'ils sont spécifiques à une science que je n'ai pas encore étudiée. Je n'ai pas compris le sens de «la science synthétique (al-‘ilm al-ijmâlı), le doute restreint (al-shubha al-mahs.üra), la règle responsabilisante (al-hukm al-takilıfı), la loi positive (al-hukm al-wad.‘ı), le doute thématique (al-shubha al-mawd.ü‘iyya), la précaution obligatoire (al-’ahwat. luzüman), le dépassement dans l'interprétation (al-tajazzı fı al-ijtihâd), la conformité coutumière (al-s.idq al-‘urfı), la cause ou le mobile (al-manât.), et la gêne générique (al-mashaqqa al-naw‘iyya) ».

J'ai lu par la suite des phrases tournées d'une manière particulière et inhabituelle pour moi, puis des autres qui traitent des sujets qui ne concernent en rien ma vie quotidienne et, enfin, des autres très segmentées, très ramifiées, très profondes et très détaillées sur les probabilités. Tout ceci me plongea dans une grande perplexité.

Je n'ai pas compris, par exemple, le sens des phrases suivantes :

«Al-zakât n'est pas obligatoire lorsqu'on apprend la puberté (al-bulügh) et l'attachement (al-ta‘alluq) et on ignore lequel est le premier d'entre eux, et ce même si on connaît la date de l'attachement et on ignore celle de la puberté, ou lorsqu'on connaît la date de la puberté et on ignore celle de l'attachement ou, enfin, si on ignore les deux dates. Ceci s'applique au fou s'il était en état de folie avant de retrouver la raison. Mais s’il avait toute sa raison auparavant puis est devenu fou, il doit verser la zakât si on connaît la date de l'attachement et sans prendre en compter les autres cas de figure» .

«Douter du nombre des rak‘ât a valeur de certitude (al-yaqın). Quant au doute relatif aux actes, il est problématique. La précaution exige que si on doute qu'on ait fait une partie de la prière à l'endroit où celle-ci s'effectue, il faut la continuer puis la refaire. Mais si le doute concerne l'oubli de toute la prière après le dépassement du lieu où s'effectue cette dernière, il faut y retourner, la compenser et la refaire».

«Ce qui est soutenu c'est que la purification avec du sable ou avec de la terre (al-tayammum) enlève l'impureté légale (al-hadath) d'une façon incomplète inacceptable en cas de choix. Mais, ce genre de purification n'exige pas l'intention (al-niyya) de l'enlèvement ni celle de la permission (al-istibâha) pour la prière par exemple».

« Si quelqu'un fait ses ablutions alors que le temps nécessaire pour les faire est très restreint et ceci dans l'intention de faire la prière, ses ablutions ne sont pas valides. Mais, si elles ont été effectuées pour un autre objectif, elles sont considérées valides même si la personne qui les a accomplies était déjà en état de pureté légale».

«Pour la continuité de l'objectif, il suffit la persistance de l'intention du genre de voyage même si la personne renonce à aller vers son objectif initial».

«Et si une personne commit la petite impureté légale (al-hadath al-asghar) durant les grandes ablutions (al-ghusl), elle doit le poursuivre puis faire les ablutions partielles (al-wud.ü’). Toutefois, il ne faut pas négliger la précaution de continuer ce qu'elle a entrepris jusqu'à son terme puis faire les ablutions partielles»

«La cause ou le mobile (al-manât.) de l'élévation de la voix et de son amortissement est la conformité coutumière (al-s.idq al-‘urfı)»

Telles sont quelques exemples des nombreuses phrases que j'ai lues sans comprendre leur sens.

Comment pourrais-je savoir ce qui est licite afin que je puisse le faire et ce qui est illicite pour que je puisse l'éviter.

J'ai levé mes yeux envahis de larmes brûlantes vers le ciel puis j'ai murmuré :

Seigneur! Je sais que Tu m'as chargé d'une responsabilité mais j'ignore laquelle!

Seigneur! Comment pourrais-je savoir ce que Tu veux de moi afin que je puisse le faire?

Seigneur! Accorde-moi Ton aide pour comprendre ce que je lis!

Seigneur! Fait en sorte que les livres de jurisprudence m'indiquent, clairement, ce qu'ils veulent dire afin que je puisse accomplir ce que Tu dis.

* * * * *

J'ai attendu mon père à la table du dîner du même jour.

Mes yeux qui, au début de la tombée de la nuit, commencèrent à s'inquiéter et s'alourdir, reprirent de la vigueur, illuminés par une brillance argentée exprimant, en réalité, un mélange de tristesse et d'obstination à relever le défi.

Mon père arriva une fois la table dressée. Mon cœur commença à battre d'une façon accélérée, mes joues devinrent roses et mes oreilles brûlantes. On aurait dit qu'une forte et subite fièvre s'est emparée de moi. Un sentiment de gêne, de crainte, d'hésitation et de perplexité m'envahit alors que je répétais, intérieurement, les mots et les phrases qui ont rendu ma lecture incompréhensible.

J'ai fait appel à mon courage et à ma volonté de reconnaître ma faiblesse et j'ai dit à mon père :

■ J'ai consulté les livres de jurisprudence, mais ils sont restés inaccessibles pour moi. Ils ont refusé de m'ouvrir leur cœur... Avant même que je finisse ma phrase, j'ai remarqué que les yeux de mon père divaguaient comme s'ils étaient plongés dans un profond marais du passé. Puis tel un voyageur qui rentre d'un long et exténuant périple, ils retrouvèrent, subitement, leurs traits normaux et commencèrent à me fixer comme s'ils voulaient me dire quelque chose. Mais, les lèvres de mon père furent les plus rapides puisqu'elles s'ouvrirent pour laisser jaillir une voix mêlée à une immense affliction et qui me disait :

- J'ai vécu une expérience semblable à la tienne lorsque j'avais ton âge.

Exactement comme toi, j'ai lu les livres de jurisprudence sans en retenir quelque chose d'important... Mais je n'avais pas ton courage pour reconnaître mon incapacité à les comprendre.

Mon éducation conservatrice et mon extrême timidité m'ont empêché de poser à mon père des questions relatives à l'adolescence puis à l'âge mûr. Je ne savais pas, par exemple, que la puberté peut parvenir avant l'âge théorique déterminé jusqu'à ce que... Puis j'ai interrompu mon père :

■ Et la puberté peut parvenir sans cela?

- Oui mon fils, le garçon devient pubère s'il répond à un des symptômes suivants :

1 - S'il atteint la fin de quinze années lunaires.

2 - Si le sperme s'écoule de lui suite à un acte sexuel, à un rêve érotique ou autre.

3 - Si des poils dures poussent sur le pubis. Je parle des poils dures comme ceux qui couvrent la tête pour les distinguer des poils doux qui poussent, généralement, sur tout le corps dont les mains par exemple.

■ Et le pubis?

- C'est une partie du corps située au bas du ventre. Elle se situe exactement au-dessus de l'endroit où l'appareil génital rejoint le bas du ventre.

■ Tels sont les symptômes pour le mâle, et pour la femelle?

- La puberté de la femelle survient lorsqu'elle termine neuf années lunaires de son âge.

■ Alors que je t'avoue aujourd'hui mon incompétence, ma perplexité et mon incapacité à assimiler les livres de jurisprudence, permets-moi de te proposer, sous la pression du besoin, de m'accorder des séances durant lesquelles tu m'expliqueras et tu me faciliteras tout ce que je n'arrive pas à comprendre et tout ce que je dois comprendre et observer pour respecter les règles légales et les appliquer correctement comme l'a indiqué et ordonné Dieu (qu'Il soit exalté).

■ اa serait bien si ces séances prennent la forme de dialogues et de débats.

- Comme tu veux.

■ Mais, par quoi allons-nous commencer notre première causerie?

- Nous commencerons par le conformisme (al-taqlıd), la base qui détermine les règles et les caractéristiques que nous devons appliquer dans notre jurisprudence.

■ Nous sommes d'accord.