LE PREMIER IMAM
L'Imam Ali (P) est le fils d'Abou Tâlib (P). Sa mère est Fâtima fille
de Assad. Il est le cousin du noble Prophète (P), le commandeur des
croyants et le père de tous les Imams.
Il reçut le martyre la nuit du vendredi dans la niche du sanctuaire du
Masjid (mosquée) de Kufa pendant qu'il priait. Il fut frappé par un
coup d'épée sur le front par Abdul Rah mân fils de Muljim (qu'allah
alourdisse son châtiment), le 19 du mois sacré de Ramadan. Il mourut
trois jours plus tard, à l'âge de 63 ans. Ses funérailles et
inhumation furent conduites par ses fils l'Imam Hassan et l'Imam
Hussayn (P). Il est inhu mé à Najaf al-Achraf (IRAK) où se trouve
actuellement son Tombeau.
L'Imam Ali (P) était un noble personnage doté d'innombrables qualités
et dispositions généreuses. Il fut le premier converti à l'Islam et il
n'adora jamais les idoles. Il ne perdit jamais aucune des batailles
qu'il commanda et ne fuit jamais le champ de bataille. Souligant l'une
de ses nombreuses qualités, le Prophète dit : «Aqdhâkum Aliyyon»,
c'est-à-dire «Le meilleur de tous les ju ges parmi vous est Ali».
Les connaissances illimitées de l'Imam Ali furent décrites par le
noble Prophète (P) dans les termes suivants: «Ana ma dinat al- 'i/mi
wa Aliyyon Baboha» = «Je suis la cité du savoir et Ali en est la
Porte». Cela montre clairement que quiconque recherche les
connaissances du Prophète doit passer par la Porte; si celle-ci lui
est ouverte, il peut trouver ces connais sances, mais si elle n'est
pas ouverte, il ne les obtiendra pas.
Or cette Porte est ouverte seulement pour ceux qui suivaient les pas
et les enseignements de l'Imam Ali. Le rapport de l'Imam Ali avec la
Vérité (al-haq) est mis en avant par la déclaration suivante du
prophète: «'Aliyyon ma 'al haq wal haqqou ma 'a 'Ali» = «Ali est avec
la Vérité et la Vérité est avec Ali».
Le Prophète ayant dit, en connaissance de cause, ce qu'il fallait,
c'est à vous de reconnaître les faits vous-mêmes.
Il fut juste et bon envers ses sujets, impartial en tout et pieux dans
ses relations sociales. Il alla à la Trésorerie et, regardant l'or et
l'argent, dit: «0 toi le Jaune! 0 toi le Blanc! vous pourriez duper
quelqu'un d'autre, mais pas moi». Puis il les distribua aux
nécessiteux.
Il était bon avec les nécessiteux, s'asseyait avec les pauvres et
satisfaisait les besoins des indigents. Il était toujours sincère et
jugeait sans biaiser.
En réalité il était semblable au Prophète (P) dans ses nombreuses
qualités. Cela est reconnu par Allah le Tout-Puissant qui le désigne
dans le Coran comme «Nafs al-Rassoul».